Le déficit de 6 millions d’€ en 2006 et le déficit prévisionnel pour 2007 ont conduit la direction à proposer un plan de retour à l’équilibre financier en mars de cette année.
Ce plan, aux contours très flous à ce moment là a été adopté par une très large majorité de la communauté hospitalière puisque seule la CGT s’y est opposée .
Un comité de pilotage dont le but est d’analyser et de suivre la mise en oeuvre concrète du plan vient de voir le jour. Certaines réorganisations qui y ont été annoncées semblent d’ores et déjà figées.
des plateaux techniques et ne laisser que de la psychiatrie sur ce site :
• l’endocrinologie en perdant 4 ou 5 lits irait à la Seyne aux dépens d’une unité de cardio ou de pneumo (elle perdant une dizaine de lits)
• l’infectiologie irait à Font Pré à la place de la psy GO3 qui elle même partirait à Chalucet ou à G.Cémenceau
• les services de rééducation de Chalucet (éveil de comas) et de G. Clémenceau iraient à la place de psy infanto juvènile de la Seyne qui serait relogée dans de nouveaux locaux.
• La pharmacie de Chalucet serait rapatriée sur Font Pré ; les consultations externes et la radiologie de Chalucet seront probablement fermées.
maintien de l’ouverture 24H/24. la nuit une « meilleure utilisation de la filière soins critiques » à mettre en place à Font Pré allégeant l’activité du service à ce moment…
Pédiatrie de la Seyne : un service serait maintenu mais l’activité nouveaux nés (8 lits) serait fermée et une augmentation des lits de néonatalogie à Font Pré demandée.
une unité de soins continue de 4 lits pourrait voir le jour tandis qu’une unité de 8 à 9 lits médico chirurgicaux remplacerait les lits actuels de chirurgie.
Le laboratoire d’analyses biologiques de la Seyne sera fermé la nuit.
L’activité d’ophtalmologie de Font Pré (consultations et hospitalisations) à l’exception de celle pour les malades hospitalisés sera transférée à la Seyne.
Une partie de l’activité de la chirurgie enfant se ferait en chirurgie ambulatoire à la Seyne.
Ces restructurations auront des conséquences importantes sur l’activité hospitalière et sur les personnels.
Rapprocher les services de courts séjours des plateaux techniques va dans le bon sens, mais cela ne doit pas se faire par la fermeture de lits alors que l’hôpital a déjà des difficultés pour hospitaliser les malades qui en ont besoin.
L’offre de soins ainsi modifiée va globalement à l’encontre de l’intérêt des usagers, en particuliers des plus modestes.
La CGT n’est pas opposée à l’amélioration des organisations mais nous devons nous interroger sur la pertinence d’autant de mouvements, à quelques années seulement de l’ouverture de l’hôpital de Sainte Musse.
Seules des attributions budgétaires à la hauteur des besoins seront de nature à préserver l’hôpital public. Cela renvoie au problème fondamental du financement de la protection sociale.
Le syndicat CGT a donné une conférence de presse le 22/05/07.
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